Goldorak

MON AVIS
C'est la nostalgie qui fonctionne à plein, avec la reprise de cet excellent animé des années 80. Je ne sais pas si cela plaira à ceux qui ne l'ont pas connu, mais pour ma part j'ai ressenti quelques frissons à retrouver cet univers.
C'est graphiquement irréprochable : propre, net, bien découpé, bien monté et aux actions très claires. En plus nous avons droit aux obligatoires pleines pages aux premières sorties des robots histoire d'en prendre plein la vue.
L'ensemble est fidèlement rendu, les vaisseaux, les personnages, c'est du trait pour trait, sauf bien évidemment pour certains qui ont vieilli, ou Actarus avec une barbe.
Les auteurs se permettent même le clin d'oeil de nous rappeler la musique du générique, comme si on pouvait l'oublier.
L'histoire se déroule quelques années après la fin de la série originale. Forcément Véga est de retour pour convoiter la Terre, avec son golgoth le plus puissant, et seul Goldorak peut s'y opposer. J'avoue que je trouve le scénario un poil classique et facile : Actarus et sa sœur sont, par le plus grand des miracles, déjà présents sur la planète. Alcor et Venusia sont aussi au bon endroit, et en plus les vaisseaux de tout le monde sont en plein état de marche. Il faudra juste remotiver Actarus pris de remords d'avoir grandement exterminé le peuple de Véga sur Euphor, et ensuite toute la fine équipe pourra repartir au combat, sans même passer par l'étape d'entrainement. La fin est un peu expéditive et je l'aurais préféré plus positive, mais cela ne regarde que moi et je n'ai pas l'intention de vous spoiler.
Il me manque aussi ce que j'aimais le plus dans l'animé : la découverte du nouveau golgoth. C'était le grand moment de chaque épisode : à quoi va-t-il ressembler, quels seront ses pouvoirs ? Ici il faudra se contenter du seul Hydragon, qui contient cependant des idées originales.
J'apprécie le résumé de la série en préambule (merci pour ma mémoire défaillante), ainsi que les explications sur la constitution de la BD en fin de volume.
C'est en tout cas un hommage très réussi à notre robot préféré et une lecture vraiment plaisante qui aura su, l'espace de 80 pages, me faire perdre une quarantaine d'années :)