La Caste des Méta-Barons
1 - Othon le Trisaïeul

MON AVIS
Comment juger à la fois une œuvre du grand Jodorowsky et un cycle hyper connu comme les Méta-barons. Et il a beau être hyper connu il s'avère que je ne l'avais jamais lu, ni même l'Incal qui est à l'origine de l'univers de ces Méta-barons. Je découvre donc de zéro.
En premier lieu les dessins sont très particuliers, voir uniques. Ils sont détaillés, sans être réellement nets, ils proposent une vision créative d'un futur technologique, avec un mélange d'ancien, de médiéval notamment pour les armes et armures. Je ne sais pas si je peux les qualifier de beaux mais ils sont expressifs.
L'histoire met en scène deux robots, Tonto et Lothar, sur la lointaine planète Marmola, tous deux au service de l'actuel Méta-Baron, "Sans-Nom", alors qu'ils attendent son retour au méta-bunker depuis plusieurs années.
Lothar, qui possède une personnalité très infantile, s'ennuie ferme, Tonto entreprend alors de lui raconter l'histoire des Castaka, la famille à l'origine de la caste. De ce que j'en vois nous allons avoir un album pour chaque aïeul de la caste.
L'intrigue tourne autour de la richesse de la planète, le granit et surtout l'huile qui permet de le manipuler sans effort. Secret gardé pendant des générations, qui va fuiter et qui va provoquer les assauts de toutes les confédérations pour se l'approprier. Cela terminera entre les mains de l'Empire surpuissant, et l'argent gagné permettra aux Castaka de créer les premières prothèses et armes méta-baronniques. Se mettra en place une transmission du pouvoir très particulière, créant les particularité des méta-barons : amputer l'enfant pour lui octroyer un pouvoir, tuer le père pour prendre la succession.
C'est très imaginatif, un peu déjanté, et aussi très sombre. En tout cas c'est intéressant.