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Sous les projecteurs de HomeLord en BD - Science Fiction |
Alejandro JODOROWSKY Juan GIMENEZ 64 pages Date de sortie : 01/04/1997 Images de Oda la Bisaïeule (2)
PRESENTATION Ce tome retrace le destin d'Oda, princesse héritière de Baggdathi-la-perle, et épouse d’Aghnar le Bisaïeul. Enlevée par les sorcières Shabda-oud, afin de faire naître Sama-wajd, l'avatar hermaphrodite qui détrônerait Janus-Jana, imperatriz de la galaxie, Oda la Bisaïeul n'aura de cesse comme ses pères de perpétuer le destin divin et tragique de la caste des méta-barons.
MON AVIS 
Je dois être hermétique aux chefs d'oeuvres, alors que les critiques sont en moyenne très positives, je n'apprécie vraiment pas cette lecture. Donc comme toujours, les avis étant très subjectifs, ne vous fiez pas forcément au mien et faites vous votre propre avis. Pour ma part, alors que je trouvais intéressants les premiers, celui ci s'est avéré fortement indigeste. Je sais qu'on est à la limite d'une parodie de SF, et que Jodorowsky a une imagination débordante, mais l'histoire de ce volume est incompréhensible. C'est une accumulation de termes inventés et de concepts sans queue ni tête qui font qu'on en devient simple spectateur sans vraiment comprendre ce qui se déroule devant nos yeux. Un peu comme si un gamin à chaque nouvelle case devait trouver un truc encore plus fort que dans la précédente, surenchère de pouvoirs, surenchère de vocabulaire, mais aucune cohérence scénaristique. Seuls les robots avec leurs blagues technovaseuses restent amusants, même si je trouve que le filon a déjà été trop exploité dans les volumes précédents et que les blagues tournent maintenant en rond. Graphiquement c'est encore pire, je crois que je ne serais jamais un adepte de Gimenez. Certains visuels sont magnifiques, en général ce sont les décors, avec du détail, de la finesse. Et d'autres, dès qu'on rentre un peu dans l'action, sont complètement illisibles voir immondes : les traits deviennent grossiers et flous, les images se mélangent, les personnages sont juste esquissés, voir bâclés, et nombreuses sont les cases pour lesquelles on ne comprend rien à ce qu'on voit. Plus encore quand comme pour le scénario, le dessinateur invente des visuels pour représenter des concepts sortis de nulle part : ce machine truc blanc éclate ce bidule informe de chair avec un rayon métapsy qui fait péter le complexe Shabadabada pourtant protégé par les cyberbaleines. Bon j'invente un peu mais vous voyez le style. D'ailleurs il suffit de lire le résumé dans le bloc du dessus pour déjà entrevoir le délire.
Alors bien sûr il faut en retenir l'idée générale : le méta-baron est parti délivrer sa belle Oda, aux mains des sorcières qui essayent de la faire se reproduire avec leur dieu-monstre. Il leur lâche dessus sa colonie de singe, leur balance des pouvoirs psychiques à la tronche, tue le dieu, mais Oda est en mort cérébrale. La mère du méta revient de nulle part (hormis d'un saut dans le temps), et sauve le corps d'Oda en y transférant son esprit. Ce qui fait que la mère meurt mais comme elle fait croire à son fils qu'elle existe toujours, ce dernier ne se doute de rien et s'accouple avec Oda (sa mère-femme). Un fil nait, le méta découvre la supercherie, arrache la tête de son fils (pour y retirer l'esprit de sa mère), et lui fabrique une tête en métal avec un pouvoir psy. Le méta part pour devenir mercenaire de la galaxie, et 20 ans plus tard va devoir affronter son fils pour la succession. J'ai vulgarisé, c'est beaucoup plus torturé et complexe dans les faits, mais si on prend cela au troisième degré, cela passe ...
La première moitié est trop psychodélire pour moi, par contre la seconde aura eu un peu plus de sens pour me permettre de m'y accrocher.
Aujourd'hui 12:30 par LordTRY |
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